Un tour du monde avec la bonne énergie
Sur une course comme le Vendée Globe, les skippers embarquent en moyenne entre 50L et 200L de diesel pour alimenter les besoins énergétiques du bateau. Ensemble, nous visons à ce qu'il réalise le prochain tour du monde en solitaire en totale autonomie énergétique en utilisant que la force du vent pour faire avancer le bateau et les énergies renouvelables pour alimenter ses batteries.
En collaboration avec son équipe, nos experts ont contribué à la réalisation technique de l’approvisionnement, du stockage et de la distribution d’énergie à bord du bateau pour garantir une autonomie énergétique sur l’ensemble du parcours du Vendée Globe. C’est un véritable défi, d’autant plus que les capteurs océanographiques augmentent de 15 % les besoins énergétiques habituels du bateau.
Energy management system
Le bateau est équipé de 16 m2 de panneaux solaires et de deux hydro générateurs qui rechargent les batteries. Ce matériel permet à Fabrice Amedeo de naviguer jusqu’à 36 heures de manière complètement autonome. Les panneaux solaires sont des cellules photovoltaïques particulièrement performantes et flexibles, adaptables à la forme et aux spécificités du bateau.
C’est une aventure et un défi hors norme auquel nous sommes fiers de participer. Avec Hager Group et E3DC, nous avons transposé notre expertise de la gestion énergétique dans les bâtiments au service du projet de Fabrice et de son bateau.
« Des projets tels que celui-ci nous invite à combiner technologie et conscience écologique. C’est quelque chose qui nous tient vraiment à cœur. Notre vision consiste à gagner en indépendance vis-à-vis des ressources polluantes et à atteindre la plus grande autonomie énergétique possible. C’est ce que réalise Fabrice Amedeo en mer avec son bateau, et c’est la même indépendance vis-à-vis des énergies fossiles que nous visons avec nos produits et services développés pour les bâtiments sur la terre ferme », telle est la philosophie de ce partenariat selon Marc Helfter, Directeur de l’Innovation Technique pour Hager Group.
Naviguer au service de la science
A bord du bateau, on retrouve des capteurs qui mesurent la teneur en CO2, la salinité et la température de l’eau de mer. Ces données sont transmises à des instituts de recherche renommés comme l’Ifremer à Brest ou l’institut Max Planck de microbiologie marine à Brême. Les informations collectées sont essentielles pour comprendre le milieu océanographique et les changements climatiques à l’échelle mondiale.
Une deuxième série de capteurs présents sur le bateau utilise des filtres à eau de différentes tailles pour déterminer la proportion de microplastiques contenus dans l’eau de mer. Ces données permettent aux scientifiques de mieux étudier la propagation des microplastiques et les conséquences sur les écosystèmes marins.
Un troisième type de capteur relève les données en lien avec l’ADN environnemental : l’eau des océans est filtrée pour établir une carte biologique des organismes marins qui y sont retrouvés. Cette technologie avancée, développée par l’institut néo-zélandais Cawthron, permet de détecter la présence du vivant, des virus microscopiques aux grands mammifères marins tels que les baleines.
Innovation et durabilité
Avec Amedeo nous partageons la volonté de protéger l’environnement et de réduire notre impact écologique pour les générations futures. Inspirés par son engagement à protéger les océans, nous avons récemment lancé une nouvelle gamme d'interrupteurs fabriqués à partir d'au moins 27 % de plastique collecté près des côtes. En collaboration avec Plastic Bank, une entreprise qui collecte des déchets plastiques avant qu’ils n’atteignent l’écosystème des océans, et le fournisseur Avient, ces matières plastiques sont recyclées et utilisées dans de nouveaux produits.
Innovation et durabilité vont souvent de pair. Nous en sommes convaincus.