Des spécificités locales

Au fil du temps, la conception de l’électricité a évolué de diverses manières dans les différentes régions. Aujourd’hui, il existe un échange à l’échelle internationale, marqué par de multiples micromouvements, écrit Erwin van Handenhoven, directeur du bureau d’étude de Hager Group, dans un nouvel article.

Nous l’avons tous constaté lors de nos voyages : l’électricité, sa visibilité, son fonctionnement et ce qui est considéré comme sûr sont aussi différents en fonction des pays que la cuisine. Il y a quelques années, on trouvait en Italie des pizzas et des spaghettis. Aujourd’hui, on peut également y manger une escalope panée. L’électricité a connu une évolution similaire : les idées circulent d’un pays à l’autre et les fabricants comme Hager accompagnent les nouvelles tendances.

Dans son article intitulé « L’alimentation électrique à travers le monde », Erwin van Handenhoven, directeur du bureau d’étude de Hager Group, retrace l’histoire de l’électricité et de sa gestion à l’échelle régionale. Le climat, le type de construction et les matériaux utilisés continuent de jouer un rôle important dans la conception. Avant 1945, la gestion de l’énergie était assez chaotique. Ce n’est qu’au cours du boom économique que l’infrastructure et, avec elle, les normes nationales et internationales se sont développées. La demande d’énergie a rapidement augmenté, entraînant une hausse de la production : charbon, hydraulique, éolien, nucléaire, diesel et énergie solaire. Avec les produits E3/DC et le photovoltaïque, des bâtiments entiers deviennent autosuffisants, produisent de la chaleur, alimentent des stations de recharge pour voitures électriques ainsi que la plaque de cuisson de la cuisine.

Nous vivons à l’ère de l’électricité et des électriciens
Certains pays se rapprochent, notamment dans l’UE, mais les différences régionales en matière de distribution d’électricité perdurent. Au Portugal, le tableau de distribution se trouve dans le salon, aux Pays-Bas, les bâtiments disposent d’un local technique. Dans quelle mesure sommes-nous prêts à montrer l’électricité ? L’électroculture peut-elle s’exporter ? Y a-t-il une demande pour de nouveaux produits cool avec un design étranger ? Sont-ils perçus comme sûrs ?

En matière de conception, il existe encore des différences régionales. Dans certains pays, les vis et les marques sont visibles, dans d’autres elles sont dissimulées. L’ergonomie et la convivialité sont essentielles. Actuellement, le design rétro rencontre un franc succès, comme le montrent les interrupteurs Berker de la série 1930.

Il y a beaucoup de choses à prendre en compte, car la dynamique ne cesse d’évoluer. Toutefois, parmi les trois principaux domaines de l’électroculture, la distribution d’énergie change le plus lentement, les accessoires électriques un peu plus vite et les applications quotidiennement. Son ancrage dans deux cultures, française et allemande, assorties d’une forte vision européenne représente pour Hager un atout important.

Lisez ici l’intégralité de l’article « L’alimentation électrique à travers le monde ».