Préparer l’avenir dès aujourd’hui

Donner du sens et affirmer notre identité. Découvrir et développer des talents.

Préparer
l’avenir
dès
aujourd’hui

Semer les graines de l’avenir

L’alternance, le fondement de notre réussite

L’exemplarité allemande

La formation en alternance conjugue la théorie et la pratique, l’apprentissage des bases théoriques à l’école et leur application en entreprise. En d’autres termes, les apprentis mettent réellement leurs connaissances en pratique.

Ce système est plus qu’une simple filière de formation parmi d’autres. Il s’agit d’un moyen éprouvé de s’assurer que les collaborateurs et les employeurs fonctionnent bien ensemble et que les compétences nécessaires aillent au-delà de la théorie pour devenir une expertise pratique et concrète.

Une formation d’excellence, directement applicable au monde du travail

Certains disent que ce système a été le moteur du développement de l’économie allemande. Pourrait-il aussi enrayer l’augmentation du chômage chez les jeunes ? Fred Hess, Technical Training Manager, précise que dès le départ, « nous offrons à nos apprentis une expérience de formation enrichissante. Les alternants bénéficient d’une préparation spécifique en vue de leur vie professionnelle future. Ce n’est qu’en proposant une très bonne formation et des apprentissages attractifs que les futurs postes qualifiés pourront être pourvus par des candidats de la région. »

Andreas Gundacker est partie de l’équipe d’instructeurs à Heltersberg.
Fred Hess est partie de l’équipe d’instructeurs à Heltersberg.
Sven Pfirrmann est partie de l’équipe d’instructeurs à Heltersberg.
Fred Hess (à gauche), Sven Pfirrmann (ci-dessus) et Andreas Gundacker (photo du haut) font partie de l’équipe d’instructeurs à Heltersberg.
Mais qu’en est-il réellement ? De la théorie à la pratique

Ce système est en place sur tous nos sites en Allemagne. À Heltersberg par exemple, depuis 1974, plus de 500 étudiants ont bénéficié du programme avec un taux d’embauche de 95 %, et 62 % d’entre eux sont toujours dans l’entreprise. Ils sont engagés dans des parcours techniques professionnels et leurs spécialisations vont de l’électricité à la mécanique, en passant par le plastique, la maintenance et la fabrication d’outils. Heltersberg est révélateur des difficultés rencontrées dans le recrutement de personnels spécialisés. Un phénomène accentué par plusieurs facteurs : le site est situé en milieu rural, l’âge moyen de la population est supérieur à 50 ans et les infrastructures locales font quelque peu défaut. Attirer les apprentis est un vrai défi, que trois hommes clés ont décidé de relever. Fred Hess, Sven Pfirrmann et Andreas Gundacker font partie de l’équipe éducative à Heltersber : Sven intervient en mécanique, Fred pour la filière plastique, tandis qu’Andreas Gundacker s’occupe de la formation en électricité. Ils sont épaulés par Andreas Fuchsl, qui supervise les élèves ingénieurs. Avant d’entrer en situation de travail dans une usine de Hager Group, les apprentis suivent des cours théoriques dans les écoles de formation locales. Parallèlement, ils participent à des ateliers dans notre centre de formation. Sous la direction des trois instructeurs et outils en main, les apprentis sont formés pendant les deux premiers mois aux différents postes d’équipement, à l’utilisation des machines et des matériaux. Ensuite, place à la pratique : il s’agit alors de mettre à l’épreuve les connaissances théoriques et les compétences intégrées dans les ateliers.

Nous formons l’avenir de Hager Group

Sven Pfirmann et Fred Hess

La formation des jeunes devient de plus en plus complexe

Cela paraît simple en théorie, mais cela ne va pas sans difficultés. Aussi bien Sven que Fred s’accordent à dire qu’ils forment l’avenir de Hager mais à mesure que les années passent, la formation des jeunes devient de plus en plus complexe. Il s’agit notamment de former les apprentis aux techniques de maintenance, aux machines-outils, à l’injection et à l’extrusion de plastique. Mais les formateurs pointent aussi des lacunes dans les connaissances de base en particulier les mathématiques et l’allemand. Ils se rejoignent également pour dire qu’en termes de compétences comportementales, les apprentis sont au top. Ils sont courtois, respectueux et savent travailler en équipe. Ce qui fait cruellement défaut, ces sont les connaissances académiques. Tous deux conviennent que le niveau a progressivement baissé au cours des dix dernières années. Et le problème n’est pas seulement lié à l’âge, car les apprentis peuvent avoir entre 15 et 30 ans, ni aux profils « techniques » des élèves. Selon Andreas Fuchs, la situation est identique pour les apprentis commerciaux.

Une longueur d’avance pour les apprentis et les employeurs

les formations en alternancesproposent de multiples possibilités de formation pratique et d’expérience professionnelle. En associant la théorie et la pratique, les étudiants et les employeurs ont une longueur d’avance : au terme de la formation, les connaissances techniques et l’expérience pratique sont acquises. La durée des programmes varie généralement de deux ans à trois ans et demi. Les apprentis passent généralement un à deux jours par semaine, ou plusieurs semaines consécutives à l’école professionnelle, dans laquelle ils acquièrent les connaissances théoriques nécessaires à leur futur métier. Le reste du temps, ils mettent en pratique les connaissances acquises dans une entreprise. Cela peut se faire soit directement sur le lieu de travail, soit dans un centre de formation interne. Ils se familiarisent avec les activités de l’entreprise et son fonctionnement. Apprenti et employeur peuvent ainsi constater s’ils sont faits l’un pour l’autre.

Les apprentis suivent en parallèle des cours théoriques dans les écoles locales et des ateliers dans notre centre de formation avant une mise en situation réelle dans nos usines Hager Group.
Éduquer et former : un défi bien réel

À eux quatre, nos formateurs ont accumulé près de 100 années d’expérience professionnelle. Ils savent donc de quoi ils parlent quand ils évoquent le recul des connaissances générales. Selon eux, la réforme du système scolaire allemand a entraîné une baisse des niveaux requis. Les smartphones n’ont rien arrangé. De plus, les parents s’impliquent de moins en moins dans l’éducation de leurs enfants. Autant de facteurs qui soulignent les défis à relever pour éduquer et former. Et le numérique dans tout ça ?

Andreas Fuchs
Apprentices & Interns Manager, Andreas est basé à Blieskastel et supervise les étudiants en ingénierie.

Les apprentis sont-ils davantage attirés par une tablette que par un marteau ? Les jeunes ont rapidement rejeté cette idée car pour eux, un iPad est un outil comme un autre en matière de formation. Dans tous les cas, les programmes proposés sont constamment adaptés aux tendances et aux exigences du secteur. Les médias numériques font partie intégrante du programme de formation professionnelle à Heltersberg. À cela, plusieurs raisons. D’une part, la pandémie de Covid-19 a eu un effet accélérateur. D’autre part, l’utilisation d’outils numériques semble rendre la formation plus intéressante pour les apprentis et c’est également une tendance générale dans le secteur. Dans leurs futurs emplois, les apprentis devront travailler avec des iPads et d’autres outils similaires. Dans le service outillage par exemple, aucun plan n’est aujourd’hui présenté sur papier, tout est informatisé. Ils doivent donc apprendre à faire des adaptations numériques.

Frank Reinhardt
Training & Development Manager

Les techniques et les métiers évoluent, nous devons nous y adapter.

Frank Reinhardt
Training & Development Manager

La formation des formateurs

Comment maintiennent-ils leurs propres compétences à jour ? Les formateurs conviennent tous que leur travail exige qu’ils soient autonomes et qu’ils veillent à ce que leurs compétences et leur expertise ne soient jamais dépassées. Tout comme les apprentis, ils apprennent sur le terrain, participent à des expositions commerciales et à des sessions de formation technique organisées par des prestataires externes. Les formateurs, toujours à la pointe de la technologie, sont les mieux placés pour apprécier les besoins de l’entreprise ainsi que les attentes des apprentis, et faire correspondre les deux. Lorsqu’il s’agit de former des collègues qui ont besoin d’élargir leurs expertises, ils sont également les premiers à intervenir. Le centre de formation accueille donc aussi bien des apprentis que des collaborateurs. Comme l’affirme Frank Reinhardt, Training & Development Manager en Allemagne au sein du service de gestion des talents : « Indépendamment de l’âge et de l’expérience, les collaborateurs aspirent à de nouvelles formations et de nouvelles compétences. Les techniques et les emplois évoluent, nous devons nous adapter. Ce qui a été appris au travail il y a vingt ans n’est peut-être plus pertinent. Aujourd’hui, ce n’est plus à la pointe du progrès. Pour fidéliser les talents, nous devons nous réinventer. Fort heureusement, l’expérience et le savoir-faire restent des acquis fondamentaux. Notre rôle est de faire en sorte que ces compétences demeurent actuelles. »

Fred souligne également que « face à la pénurie de personnels qualifiés et la bataille que se livrent les recruteurs pour dénicher les talents, nous devons tout faire pour donner dès le départ des perspectives d’avenir à nos apprentis. »

Interview de Christian Köhler

La preuve est faite

Intervieweur : Christian, vous êtes passé d’un apprentissage en plasturgie à un poste de Head of Quality and the Laboratory à Heltersberg. Votre parcours est impressionnant.

Christian : Peut-être, mais tout cela s’est fait en plusieurs étapes et beaucoup de collègues ont été impliqués dans le processus de formation et de partage des connaissances. Et cela dure depuis seize ans ! J’ai d’abord suivi une formation professionnelle à l’école et sur le site de Heltersberg, puis j’ai obtenu une licence en technologie des plastiques, suivi d’un master. Et maintenant j’occupe une double fonction de responsable de la qualité et du laboratoire des plastiques à Heltersberg.

Parlez-nous un peu de votre parcours de formation et de la façon dont Hager Group a été impliqué.

J’ai commencé chez Hager Group par une formation professionnelle dans le service de moulage par injection. C’était dans le cadre d’une alternance. J’ai immédiatement demandé à l’entreprise si elle était prête à m’engager comme apprenti rémunéré. J’étais même motivé pour travailler pendant les vacances car je sais que les connaissances les plus importantes sont celles acquises en milieu professionnel. Je souhaitais plus de pratique sur le site de Heltersberg.

Un iPad n’est pas différent d’un marteau : c’est un outil

Christian Köhler
Head of Quality and the Plastics Laboratory à Heltersberg

Je suppose que la réponse à votre demande a été positive. Que s’est-il passé ensuite ?

J’ai fait mon apprentissage, participé à des ateliers et mis en application mes compétences fraîchement acquises dans l’usine. Pendant mes vacances, j’ai travaillé sur de petits projets. Je n’ai jamais perdu de vue mes objectifs de mise en pratique de la théorie. J’ai fait trois ans et demi d’études pour préparer ma licence, puis j’en ai fait deux autres pour obtenir mon master. Durant toute cette période, j’ai travaillé à Heltersberg : Mes études étaient longues, cela m’a donc permis d’être financièrement indépendant. À la fin de ma formation, le service d’industrialisation m’a engagé comme ingénieur junior. A la clé, un contrat de six mois à Heltersberg puis un autre à Arenzano, en Italie ou j’ai accompagné le développement d’un projet de traitement du plastique des tuyaux ondulés. J’ai mis mes compétences à l’épreuve sur deux sites différents avant de prendre en charge le laboratoire des plastiques. Et c’est une nouvelle mission qui s’est présentée il y a quatre ans : celle de responsable qualité du site. Une opportunité mais aussi un vrai défi : déployer une vision d’ensemble de nos activités et identifier les besoins en compétences. À ce titre, l’expérience acquise pendant ma formation est très précieuse.

Préserver et transmettre un savoir-faire stratégique

Cette école d’outillage permet de pallier les difficultés liées au recrutement de jeunes outilleurs. L’outillage est une compétence stratégique de base essentielle dans la production car il garantit la conception, la fabrication, le développement et l’amélioration des outils de coupe et des moules pour l’injection plastique. Pour devancer le départ à la retraite, en 2022, de plus d’une vingtaine de collaborateurs qualifiés et face à la pénurie de candidats qualifiés sur le marché du travail, Hager Group a créé sa propre école d’outillage pour préserver et surtout transmettre ce précieux savoir-faire.

Dans l’usine d’Obernai, une salle de formation et un atelier sont spécialement aménagés et entièrement dédiés aux stagiaires et au personnel enseignant, afin d’assurer le succès de ce programme unique de formation à l’outillage.

Une inspiration transfrontalière

Laurie Schaeffer Liess, Human Resources Business Partner Senior Sourcing & Supply Chain Group, connaît parfaitement les avantages du système allemand. Selon elle, « la planifcation des effectifs est essentielle et fait la force de l’Allemagne. Lorsque les apprentis achèvent leur formation en Allemagne, ils savent à l’avance qu’il y a des postes à pourvoir qui correspondent à leur formation. En France, le taux de transformation d’un contrat d’apprenti en poste de salarié est plus faible. » Dans les deux pays, la formation et l’aide aux apprentis mobilisent la même énergie. Mais en Allemagne, ces efforts sont vraiment bénéfiques à l’entreprise sur le long terme. Une école d’outillage interne a été inaugurée fin 2013 à Obernai afin de mettre en œuvre ce système doublement gagnant et de s’assurer que les connaissances spécialisées restent au sein de l’entreprise. Cette école s’inspire directement de ce modèle allemand. Laurie se souvient bien de l’équipe qui a supervisé la mise en place de ce projet ambitieux et hautement spécialisé. « Notre entreprise bâtit sa solidité et sa réputation sur les compétences de ses collaborateurs. Celles-ci s’acquièrent par la formation. L’ambition de l’école d’outillage est de valoriser nos collaborateurs et ainsi, de développer notre entreprise. Les apprentis intègrent les exigences de ce métier et permettent à Hager Group de fixer ses compétences stratégiques en matière d’outillage en France, au sein de notre propre unité de production. »

Laurie Schaefer Liess
Laurie est Human Resources Business Partner Senior Sourcing and Supply Chain Group

Le saviez-vous ?

En Allemagne, le succès du système de formation en alternance s’explique notamment par une culture de l’apprentissage très ancrée dans les lycées et les entreprises. La dimension pratique est tellement présente dans l’enseignement allemand que certains jeunes optent même pour des cours semi-professionnels dans les universités. Pour beaucoup de jeunes Allemands, une licence standard n’est pas envisageable s’il n’y a pas d’expérience pratique.

Dans notre propre centre de formation technique, 32 jeunes sont actuellement formés à un large éventail de professions.

Le service des ressources humaines planifie chaque année le nombre de nouveaux apprentis en fonction des profils de poste requis.

En plus des qualifications officielles et des qualités comportementales, les apprentis acquièrent au cours de leur formation toutes les compétences spécialisées qui leur seront nécessaires dans leur future carrière.

Les expériences de travail permettent également aux personnels non qualifiés d’obtenir des qualifications officiellement reconnues.

Le service de formation est connu au-delà des frontières allemandes comme une « usine à talents. ». En effet, la Chambre de Commerce et d’industrie nous décerne, ainsi qu’à nos stagiaires, le prix du « Meilleur centre de la région » presque tous les ans.

De

1974

à aujourd’hui, un total de 502 jeunes ont effectué un apprentissage pour devenir : mécaniciens d’outils, mécaniciens de procédés, mécaniciens industriels, électriciens industriels, électroniciens de l’énergie, mécatroniciens et concepteurs techniques de produits.

62%

de ces travailleurs qualifiés travaillent encore chez nous aujourd’hui.

6membres

de l’équipe de direction sont d’anciens élèves de ce système d’alternance à Heltersberg.

2de nos
formateurs
internes

ont été formés en interne : Andreas Gundacker et Sven Pfirrmann. De plus, plusieurs de nos anciens stagiaires travaillent comme chefs de service ou de groupe.

Udo Götschel, vice-président du conseil d’administration lors de la cérémonie du « Meister-Gründerpreis ». Le « Meister-Gründerpreis » est un prix qui récompense les start-ups de l’industrie électrique allemande. Il est décerné tous les deux ans avec trois prix individuels.

La détection des talents en ligne de mire

La Fondation Peter und Luise Hager participe au développement des compétences et de l’éducation durable dans tous les domaines. Ce soutien s’inscrit dans une gestion responsable de ses ressources. La Fondation s’engage en priorité en faveur des enfants, des adolescents et des jeunes adultes, car l’éducation et l’apprentissage sont les piliers du développement social. La détection des aptitudes et des talents, l’intégration des jeunes générations dans le monde du travail constituent des objectifs majeurs.

Le bonheur de se lancer dans quelque chose qui a du sens

Tout est parti d’une idée : Hager Group pourrait faire quelque chose de charitable. Que pourrions-nous faire en unissant nos forces pour la société dans laquelle nous vivons ? Telles étaient les idées à la base de la Fondation Peter und Luise Hager. Celle-ci est fondée sur les valeurs de solidarité, de sens civique, de durabilité, d’authenticité et d’humanité. Ce sont d’abord quelques initiatives ponctuelles, puis des projets de grande ampleur qui ont été engagés au fil du temps. Actuellement, la fondation soutient une cinquantaine de projets, dont une grande partie qu’elle a elle-même initiée.

Nos vies sont enrichies par nos actions envers les autres. La fondation est extrêmement fière de ses réussites.

L’éducation et l’apprentissage sont les piliers du développement social. L’engagement en faveur des enfants, des adolescents et des jeunes adultes est l’une des principales préoccupations de la Fondation.

Un regard sur les projets qui façonnent le monde électrique de demain

Le laboratoire étudiant EnerTec, à l’Université de la Sarre

Avec le laboratoire étudiant EnerTec, la Fondation vise à sensibiliser les étudiants au sujet très actuel des énergies renouvelables. Elle soutient financièrement le laboratoire de la Faculté des Techniques d’Automatisation chargé de former les futurs experts en énergies renouvelables. L’éducation et la transmission des connaissances commencent dès le plus jeune âge. Les questions clés concernant les énergies renouvelables sont partagées avec les élèves, de l’école primaire à l’enseignement secondaire, ainsi qu’aux groupes d’enfants et aux participants à des événements tels que la Journée des Filles ou l’Uni Camp. Cette nouvelle approche de l’apprentissage sert de support pour leur enseigner les technologies innovantes liées par exemple à la production et la conversion des énergies renouvelables.

Le prix du Maître-Fondateur (Meister-Gründerpreis)

Le « Meister-Gründerpreis » (prix du maître-fondateur) est un prix destiné aux jeunes entreprises de l’industrie électrique allemande. Il est décerné tous les deux ans à des start-up sous la forme de trois prix individuels de 10 000 €. Depuis 2016, la Fondation Peter und Luise Hager a remis ce Meister-Gründerpreis à trois brillants entrepreneurs allemands. Des candidats de toute l’Allemagne peuvent présenter leur candidature à ce titre. Il récompense les maîtres artisans du métier d’électricien pour leur engagement, leur projet d’entreprise personnel et le succès qui y est associé. Le jury de sept membres est composé de représentants de l’économie, de la politique, de l’enseignement technique et de l’industrie électrique, et compte l’un des nôtres : Gregor Wille, expert en standardisation. « Ce prix est important pour repérer les talents, encourager les approches innovantes et l’esprit d’entreprise dans le domaine de l’électricité, ainsi que pour récompenser les compétences spécifiques à l’industrie électrique. C’est aujourd’hui que nous préparons, formons et encourageons les experts de demain. »

Ces lauréats qui participent à l’excellence du secteur électrique

Kevin Breuer, muni de son certificat de maître artisan obtenu en 2018, a fondé BG Elektrotechnik GmbH & Co. KG à Ratekau, dans le Schleswig-Holstein. Son entreprise propose des services d’installations électriques de toutes sortes, allant de l’éclairage public à l’alimentation électrique d’événements, en passant par les stations de recharge électronique.

Jan Liesche et Steven Kolbe ont également remporté un Award en 2018 avec leur entreprise Likosys GmbH, située à Berlin. Leur spécialité : la gestion des systèmes électriques pour les installations industrielles et commerciales de tous types.

Parmi les lauréats de 2022 figurent Jakob Kanzler et son entreprise Kanzler Elektrotechnik, basée à Stuttgart, Nils Kußerow de Kusserow Elektrotechnik GmbH, installée à Waltrop et Paolo Raimondo, H & R Elektrotechnik GmbH implantée à Sarrebruck et Kleinblittersdorf. Jakob Kanzler et Nils Kußerow ont tous deux fondé leur entreprise à l’âge de 22 ans. Dans sa région, Nils Kußerow est très impliqué dans l’industrie électrique. Il est le directeur adjoint de la Guilde des ingénieurs électriciens de Recklinghausen, et également ambassadeur de la marque allemande ZVEH (Association centrale des métiers de l’électricité et de l’informatique d’Allemagne). Tous trois se consacrent également à des activités sociales. akob Kanzler et Paolo Raimondo ont ainsi apporté leur soutien aux victimes des inondations catastrophiques de la vallée de l’Ahr. Au cours de la pandémie de Covid-19, Nils Kußerow a mis les véhicules de son entreprise à la disposition des citoyens les plus vulnérables afin qu’ils puissent faire leurs courses alimentaires. Il a également mis en place dans son entreprise un point de collecte pour les réfugiés ukrainiens et réalise gratuitement des travaux de rénovation dans leurs appartements.

L’apprentissage dès le plus jeune âge

La fondation encourage l’éducation et l’apprentissage dès le plus jeune âge. Elle soutient ainsi le financement de programmes éducatifs dans des maisons pour l’enfance en Allemagne, à Sarrebruck et Neunkirchen notamment. Chaque enfant est unique : c’est l’un des principes du concept d’excellence précoce. L’accent est mis sur les qualités et les talents à développer et à encourager. Ce processus intègre pleinement les parents. Pour la fondation, ce sont les meilleurs experts dans ce domaine.

Les domaines dans lesquels nous sommes actifs se confondent souvent avec la philosophie de Hager Group. Nous ne pensons pas de façon standardisée mais plutôt en fonction des personnes que nous pouvons aider.

Evi Hager
Chair of the Board

« Cétacé » crie le navigateur engagé

En 2021, Hager Group et Hager Energy se sont associés pour devenir le sponsor officiel du navigateur français Fabrice Amedeo. En 2017, il quitte sa carrière de journaliste pour s’investir pleinement dans sa passion pour la navigation. Aujourd’hui, Fabrice parcourt les océans investi d’une mission : alerter sur la fragilité des milieux marins et l’importance de les préserver. Ses voyages transatlantiques lui ont inspiré un livre de sensibilisation destiné aux écoliers français et intitulé « Cétacé ! ».

Fabrice est convaincu de la valeur de l’exemplarité : « Je pense qu’il est important de partager nos connaissances et de susciter une prise de conscience autour de la préservation de nos océans. C’est pourquoi j’ai écrit ce livre. Il a permis de sensibiliser 80 000 enfants dans les écoles françaises. »

Une règle d’or : apprendre en s’amusant

Il n’est jamais trop tôt pour éduquer. Les jeunes enfants sont sensibles aux messages que nous leur adressons. Ils sont déjà très conscients de la menace du changement climatique et de la pollution. Le projet porté par Fabrice s’est concrétisé par un partenariat avec la Fondation de la Mer et le Ministère de l’Éducation Nationale. Il s’accompagne d’un kit éducatif permettant aux jeunes lecteurs d’en apprendre davantage sur les océans et de découvrir à quel point ils sont fragiles.

Fabrice a aujourd’hui l’ambition de partager son message au-delà des frontières. En s’associant à Hager Group et la Fondation Peter und Luise Hager, il donne une nouvelle dimension à sa mission d’éducation et de sensibilisation à la fragilité des océans et au réchauffement climatique.

Devenir « pro » avec passion

Jusqu’en 2017, Fabrice Amedeo était journaliste pour Le Figaro, mais aussi un grand amateur de navigation. Cette année là, il a fait de sa passion sa profession. À son palmarès de navigateur figure une course transatlantique en solitaire, une Route du Rhum en Class 40 ainsi qu’un tour du monde en bateau au service de la science.

Daniel Hager – L’éducation est déterminante pour notre avenir.Introduction – Interview de Daniel Hager Confessions d’un éternel apprenti.Responsabiliser les collaborateurs – Renforcer les compétences et la motivation. En savoir plus sur la formation avec Hi! Hager University : l’alternance pour fidéliser les talents.Interview sur l’intelligence collective – La philosophe Eugénie Vegleris et Franck Houdebert, Chief Group Human Resources Officer, débattent des enjeux de l’éducation et de la formation dans l’entreprise.L’inspiration à tous les niveaux – Encourager une culture fondée sur l’engagement et la participation. S’engager pour nos clients, tisser des liens et faciliter le développement.Préparer l’avenir dès aujourd’hui – Donner du sens et affirmer notre identité. Découvrir et développer des talents.Portraits et témoignages : l’alternance, le choix gagnant – J’apprends, je m’adapte et j’évolue. Les parcours d’excellence de Neugul et Krystyna.Interview d’un expert – Le professeur Leonhard évoque les défis actuels et futurs en matière d’éducation.Notre Directoire – Notre Conseil de surveillance – Chiffres clés – Mentions légales – Hager Group Annual Report ArchiveHager Group Annual Report 2021/22Hager Group Annual Report 2020/21Hager Group Annual Report 2019/20Hager Group Annual Report 2018/19Hager Group Annual Report 2017/18Hager Group Annual Report 2016Hager Group Annual Report 2015